Vous êtes ici : Accueil > Randos, Raid VTT > Raid VTT > la Regordane-Stevenson
Publié : 10 décembre 2021
Format PDF Enregistrer au format PDF

la Regordane-Stevenson

RAID LA REGORDANE
Du samedi 19 septembre au mardi 28 septembre 2021, raid en autonomie VTT avec une petite remorque par les aventuriers Benoit GASPARETT et Philippe IRROY du PUY EN VELAY par les chemins de COMPOSTELLE jusque ALES et retour par le chemin de STEVENSON.
Tracé proposé par Philippe. Avec les recommandations du super Guide MIAM MIAM DODO.
Commentaires de Benoit.

J1 -Dimanche matin, départ à 7h30 de NANCY, nous arriverons vers 14 h au Puy en Velay. Nous avions prévu de laisser la voiture au parking des pèlerins mais le centre-ville étant bloqué pour cause de marathon, nous nous rabattrons sur le parking de l’hôpital. De là, départ sur la voie verte en longeant la « borne » passage sur un superbe pont du XVème .
Nous emprunterons cinq tunnels sur une longueur de 5 km dont le plus long est de 1,400 km, pour terminer sur un viaduc. Il conviendra de quitter la voie verte à Costaros avec vue sur son petit lac et s’engager sur la Régordane direction le Bouchet St Nicolas où nous constituerons la réserve d’eau avant de rejoindre le magnifique lac du Bouchet : nous y planterons la tente avec une jolie vue sur le coucher de soleil.

J2-Lundi matin, réveil avec le soleil. Avec Philippe, nous prenons le chemin de Stevenson, rejoignons Landes et là, séance de poussage de vélo, vue sur le réservoir de Naussac , arrivée au sommet. Déjeuner d’un sandwich sardines avant de se rendre à la jolie ville de Pradelles, où nous dégusterons une bonne bière sur la place, descente sur Langogne, arrêt pain et gâteau. Bonne montée sur le GR70 avec une grosse séance de poussage dans les cailloux. (dur avec la remorque de 23kg). Reprise du chemin de Regordane et installation du campement dans un champ ensoleillé à 1200 m d’altitude, repas hachis parmentier lyophilisé et gâteau.

J3- Mardi, après avoir passé la nuit en forêt, réveil dans le brouillard. On se dépêche de ranger le matériel après un rapide petit déjeuner sous la tente. Une magnifique descente nous attend ; elle nous mènera au château du XIIème au Luc. Après une montée en poussage, nous suivons un petit sentier au milieu des genêts, là nous sommes surpris par une pluie très dense qui oblige à nous arrêter à la Bastide Puy Laurent dans un petit estaminet de campagne. Reprise d’un petit chemin avant de descendre dans les gorges de Chausezac au milieu des genêts en fleurs. Suivra une montée bien hard sur pavés : pas d’autre solution que de pousser vélo et charrette pour arriver toujours sous la pluie au très beau village fortifié de la Garde Guerin : visite. Ensuite recherche d’un lieu de campement , un endroit plat au-dessus du lac de Villeforte fera l’affaire. Montage du bivouac et repas entre deux averses.

J4- mercredi. Il a plu toute la nuit ; difficile de dormir paisiblement, 7h : accalmie, nous démontons en vitesse et au moment de préparer un ptit déj : un véritable déluge. Nous enfourchons nos montures et nous voilà partis. Pas très loin ; en effet, la descente empierrée ressemble à un ruisseau, puis une rivière. On s’abritera au mieux sous les châtaigniers, laissant passer l’orage. Après une heure et demi nous reprendrons cette descente très difficile dans un véritable torrent jusqu’au lac de Villefort. De là, nous roulerons tranquille, nous prendrons un petit café avec moelleux aux marrons au Bourg. Suivra une longue montée jusqu’à Concoules en passant devant le beau Château du Chambonnet. Nous déjeunerons sous un abri devant l’église puis descente, avec petite crevaison, jusqu’à Chamberigaud. Installation dans un camping pour profiter d’une bonne douche et faire sécher notre linge, en effet il ne pleut plus.

J5- jeudi. Après une nuit au sec, réveil avec presque le soleil. Je me lève avec un genou comme une pastèque, après un doliprane et thé sans pain, nous voilà repartis en galère. Pour éviter quelques portages, on prend des portions de route. Passage au col de Portes et son extraordinaire château : étrave pointée en direction de la Méditerranée. Une superbe descente agrémentée de décors et cailloux peints par des enfants. Les calades l’Affenadou nous mèneront à Pradel , là resto de pays et son velouté de lentilles – très sympa- je ferai la rencontre d Team Manager du Team Occitanie, le papa de Lorenzo SERRES, parmi les meilleurs pilotes en XCE, le monde est tout petit. Là, il faut choisir : terminer à ALES à 5 km et fin du périple avec retour par le train, ou l’autre possibilité que nous retenons : récupérer le chemin de Stevenson en roulant sur la route vers l’Ouest. Il est 17h, il est temps de stopper , camping au Collet de Deze. Déluge au moment d’installer le bivouac , le propriétaire nous propose gentiment de se protéger sous une tente marabout, bien au sec.
J6- vendredi. Ce matin, lever avec le soleil. La matinée sera une transition : nous prendrons la route sur 20 km et 600 m dénivelé + pour retrouver le chemin de Stevenson. Arrivée au gîte de la Gare, une petite bière de « Stevenson » accompagne un panini. Après, on longe une voie ferrée au-dessus de la rivière, puis un single super plaisant. A l’entrée de Florac, sous un soleil généreux, nous pourrons enfin nous baigner et nous faire dorer ; visite du bourg avec spectacle de rues. On s’éloigne pour trouver un lieu de bivouac , on demande à un autochtone le droit de poser le camp dans son champ, au-dessus du village de Cocunes, près d’une chapelle , terrain un peu caraque mais repas apprécié.

J7- samedi – la journée sera simple. Départ en longeant le torrent, puis montée sur un bon chemin, ensuite portage, poussage, jusqu’à Signal, c’est long, éreintant. Au point le plus haut et à 3km du village, nous déciderons de partager saucisson et crème chantilly sur pain d’épice, ensuite descente, mais pas si simple, souvent à pied au milieu des ruchers, nous arriverons enfin à 15h au Pont de Montvert. Installation au camping puis visite du village et petit resto, la pluie étant annoncée à 19H. Une dure journée avec 1068 m de dénivelé positif pour 25 km seulement.

J8- dimanche – départ par sentier Stevenson, ça monte brutalement, nous faisons demi-tour et décidons de prendre la route du col. Petite erreur de direction vite rectifiée. La route monte et serpente au milieu des chaos de rochers. Arrivés au col, souffle un vent violent, descente par une petit chemin jusqu’à la station de ski, pour la pause resto. Suivront des descentes et des montées permanentes, le plat n’existe pas par ici. La pluie arrive, on roule, on pousse. Philippe trouvera un champ sur un plateau pour installer le bivouac sous un vent à décorner les salers qui nous entourent. Le casse-croûte dans la tente à 17h30 pour éviter la pluie .

J9- lundi. Ce matin, rangement rapide sans ptit déj, on le prendra plus tard dans un bar. Pas de pluie contrairement à ce que nous avons craint. Petite route descendante jusqu’à Pradelles. Installation du camp dans un champ, la pluie nous a retrouvés, et nous dînerons chacun dans sa tente.

J10- mardi. Après une nuit pluvieuse, départ avec matériel trempé, descente et direction Landos. Repas à 11h30. Petite erreur de parcours en prenant la Regordane à l’envers, le décor est plat, gris est nuageux. Nous récupérons la voie verte et ses tunnels, et point de vue sur le Puy. Ce retour descendant est vraiment cool pour terminer ce périple de 400 km en 10 jours et 7663 m de dénivelé positif.

Documents joints

  • la, PDF, 6.8 Mo