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Publié : 15 août 2009
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Raid Champsaur Août 2009

RAID CHAMPSAUR / VALGAUDEMAR
Du samedi 15 au samedi 22 AOÛT 2009

Samedi 15 AOÛT, les différents participants se rendent au départ du raid le « Gîte les Paris » à Saint-Jacques en Valgaudémar, où ils laisseront leurs voitures : Benoît et Mado Gasparetti, Didier et Marie Cesar, Anne Dinquel, Céline Bessonnat, Julia Mainka, Gérard Régrigny, Xavier Rabehi, François Loevenbruck, Boris Brochin, Bruno Crombet, Dominique Perret, Dominique Tisserant, Jean-Luc Laine, Philippe Pauchard. A l’assistance : Jean-Marie et Brigitte Regrigny.

GITE LES PARIS www.gitelesparis.com,

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Dimanche 16 AOÛT

Le matin, 20° - ciel bleu en moyenne montagne ; nous affûtons nos mollets pour le raid. Après une photo devant la chapelle de Saint Jacques, nous démarrons par une forte montée, puis, un peu de plat pour reprendre des forces.
Nous empruntons de jolis sentiers techniques parmi les forêts de mélèzes. Notre regard se pose sur de super points de vue sur la vallée du Valgaudemar. Petit changement du programme de juin que notre guide avait trouvé trop facile, nous empruntons la route forestière de Supeyrbanne à montée régulière nous conduit à Chaillol (1600 m) ou un super pique-nique nous attend : 28° à l’ombre. Contrairement à juin, nous profiterons d’une chaleur torride.
Après s’être ressourcés, nous enfourchons nos machines, une petite descente sympathique, puis un joli single technique nous fait parcourir la montagne à flanc. Soudain, une petite bifurcation : nous quittons le chemin de VTT, pour le GR. Mais des marcheurs - mal intentionnés - indiquent à Gérard un sentier qui descend. Mado qui ferme le groupe, suit et tous deux continuèrent tout en bas sur le chemin VTT, très difficile, avec des virages en épingle à cheveux impossibles sur le vélo. Heureusement que Mado avait son portable allumé. Nous avons pu les contacter et les retrouver aux Richards après une remontée à pied. Quelques coups de pédale nous conduisent à un départ de parapente et pour nous un super panorama.
Une descente gentille vers la Coche et la vallée de Champoléon, nous pensons être arrivés, mais non, encore un petit single le long de la rivière avec quelques raidillons, enfin le gîte des Gondoins à Champoléon se profile...
Nous retrouvons les nombreux chats et animaux de la ferme, lapins, moutons en convalescence. Nous prendrons l’apéro en compagnie de deux randonneurs qui font leurs premières armes en marche à pied. Pour le dîner, une soupe mais pas à l’ortie et un émincé de volaille sur un lit de pâtes aux petits légumes du jardin.

45 KM - Dénivelé positif 1 850 m
GITE LES GONDOINS à CHAMPOLEON tél. 04 92 55 90 78

LUNDI 17 AOÛT
Pour commencer, une petite route goudronnée, puis un chemin de pierre, le long du torrent du Drac noir, à sec, à cette saison. Une petite halte photo à la cascade un peu asséchée.
Nous apercevrons tout le long de la matinée la station d’Orcières sur le versant en face, plus ou moins loin, plus ou moins haute.
Nous atteignons, Serre-Eyraud, puis nous affûtons nos mollets dans un chemin d’alpage, qui nous conduit au point culminant, 1901 M .Nous dominons la vallée. Cela vaut le coup de la montée......
Encore quelques coups de pédale, mais cette fois de la descente, un léger raidillon, nous arrivons au casse croûte au rocher de Chumaud . Là une grande table nous attend sous les ombrages de quoi se refaire une petite santé pour l’après-midi.
La veille, Benoît nous a concocté une petite variante pour cette après-midi.
Une petite montée qui ne dure pas longtemps, car on emprunte un GR par un sérieux raidillon. Un sentier en épingle bien montant nous attend.
Nous remontons une piste de ski.....sévère !!! Nous croisons une colonie de vacances avec de vaillants petits marcheurs. Nous allons au-delà de la cabane où ils vont passer la nuit, mais ce sera pratiquement tous tout à pied. Nous sommes récompensés par un panorama à 360°. Puis, nous finissons par 700 m de descente dans un pierrier avec des virages en épingle. Ouf à l’arrivée, indemnes ! on continue par un chemin descendant le long de la rivière où les touristes se baignent.
Nous arrivons dans un petit hôtel avec de luxueuses chambres ou petits dortoirs cosy de quoi bien se reposer pour la longue journée du lendemain. Le patron, amateur de vélo et sosie de Miguel Martinez nous offre l’apéro. Au menu une énorme salade, lasagnes, tarte aux pommes ET fromages.

41 KM dénivelé positif 1 300 m - dénivelé négatif 1 290 m
Hôtel LE TORRENT ANCELLE ALTITUDE 1343 m
www.actionsvacances.com

MARDI 18 AOÛT
La journée démarre par une bonne montée. Un petit détour avant le col de Moissière pour éviter une montée de 200 m de dénivelé au mont Philippe, nous descendons de plus de 100 m souvent à pied mais nous sommes bloqués dans un pierrier entouré de falaises, sans issue. Nous attendons le retour de Benoit, parti chercher le bon sentier et remontons tout à pied, tout cela nous demande 1 h 10 minutes, mais consolation un beau panorama.
Nous reprenons un petit single, quelques descentes sympathiques parmi un paysage majestueux. Nous remontons jusqu’au Puy de Manse. Après une descente parmi les mélèzes, nous longeons le canal de Gap, mais pas pour longtemps, encore quelques raidillons qui en surprennent plus d’un, croyant donner le dernier coup de collier, jusqu’au plateau de Bayard, nous passons devant le golf, puis nous arrivons le ventre creux au pique-nique au hameau les Farauds, dans le jardin d’un aimable habitant.
L’après-midi, nous montons jusqu’au col de Gleize, une jolie descente pour se rendre jusqu’à la Laye.
Nous retournons dans la civilisation pour aller jusqu’à Charbillac ou nous sommes arrosés par une gentille autochtone Annie, de quoi se rafraîchir. Encore une montée, puis après avoir passé un petit village, nous suivons une longue route montante qui n’en finit pas, et épuisés, arrivée au gîte perdu dans la nature au fin fond de la vallée. Et pourtant ici de nombreux touristes, car c’est le départ de nombreuses randonnes pour les Ecrins. .
Nous retrouverons d’ailleurs notre couple de jeunes randonneurs satisfaits d’avoir correctement terminé leur périple, ils nous offriront à leur tour une boisson rafraîchissante. Repas de montagnard pour se requinquer et installation en petits dortoirs.

55 Km - dénivelé positif 1 775 m - dénivelé négatif 1 840 m
Auberge GAILLARD à MOLINES 05500 LA MOTTE EN CHAMPSAUR
auberge.gaillard@hotmail.fr,

MERCREDI 19 AOÛT
Nous recevons un invité ; il s’agit de Matthieu un jeune homme d’une trentaine d’années qui habitait durant sa jeunesse la maison à côté de celle de Gérard et profitait de l’aubaine pour pratiquer plein d’activités physiques avec lui, son papa à lui n’étant pas sportif. Expatrié à Gap, il était tout près pour nous rendre visite et faire une journée avec nous. Les présentations faites, nous voilà partis.
Un peu de route, puis un petit single avec devers à droite. Soudain, boom, boom, est ce une chute de pierre ??? Et non...... Dominique Perret est dans le ravin, un peu assommé une vingtaine de mètres plus bas, mais il bouge. Son vélo s’est arrêté, encastré dans un arbre. Heureusement, des feuilles mortes ont amorti sa chute. Tout le monde s’est arrêté. Philippe Pauchard qui s’est précipité pour lui porté assistance n’a pas besoin de lui demander son âge, quelle heure il est , ni toute la liste des questions traditionnelles pour voir s’il est lucide, il se relève et annonce tout de go, tout de même d’une voix très basse « je ne veux pas rentrer dans la camionnette ». Nous éclatons de rire devant ce culot et cette lucidité....Ouf !!! Plus de peur que de mal ! Benoit et Mado donnent les premiers soins, désinfectent, pansent, réconfortent et on repart bien timidement dans ce single houla houp. Quelques coups de pédale, un bruit d’explosion, c’est le pneu de Jean-Luc complètement HS qu’il faut changer. Crevaison de Bruno deux kilomètres plus loin. Dominique, un peu secoué, rechutera dans un virage en se prenant les roues dans un filet de pâturage. Que d’aventures pour commencer la journée ! Matthieu devait se demander quelle bande de zouzous nous étions ! Au dixième kilomètre, chute de Céline qui rentre par la route jusqu’au ravitaillement.
Enfin nous continuons par une bonne montée en forêt, en vélo pour certains, poussage pour d’autres. Une biquette nous guette par le velux d’une cabane en ruine, Benoit toujours aussi chahuteur tentera de prendre sa place. Nous passons à travers les alpages jusqu’à un petit village. Nous reprenons un pierrier à flanc de montagne, suivi d’une jolie descente parmi les mélèzes. A une bifurcation, le groupe se sépare, les plus courageux montent, puis une descente vertigineuse et délicate, tandis que d’autres plus modestes dans l’effort, coupent à Pouillardenq et regagnent par la route, le château de Lesguidière où nous pique-niquons, le souci étant de trouver de l’ombre.
Le démarrage de l’après-midi s’effectue par une montée chaude dans les bois au-dessus du lac du Sautet, puis de la descente, un petit single en dévers, nous arrivons à un joli village de montagne. Avant l’arrivée au gîte, on gravit encore une montée pour joindre Aspres les Corps et la terrible croix (400 m de dénivelé pour rejoindre les Sambucs), un beau panorama sur la vallée du Valgaudemar, puis descente, nous longeons un torrent asséché, le gîte se profile de l’autre côté de la berge, quelques uns (qui ont coupé par la route après un coup de chaud) sont déjà sur la chaise longue. Marie et Didier emploieront les grands moyens pour se rafraîchir les pieds, ils se trempent dans le lavoir où sont cachées les boissons.
Petites chambrettes ou dortoir avec une grande baie vitrée dans cette auberge cleen, toute décorée des doigts de fée de Catherine, la maîtresse de maison. Le repas est apprécié à sa juste valeur et les gourmands se battront pour la mousse au chocolat servi dans un énorme plat. Après le digestif fait maison « isope » ; nous n’irons pas au cinéma comme nous le propose Catherine pour découvrir les vieux métiers de la région, certains risqueraient de s’y endormir très rapidement.

42 km - dénivelé positif 1 575 m - dénivelé négatif : 1 740 m
Gîte LA GRANGE DE BRUDOUR.
www.grangedebrudour.com

JEUDI 20 AOÛT
Le matin, on démarre par une montée assez douce en direction des Sambucks dans les mélèzes. Nous sommes rattrapés par Noé, le chien du gîte que la propriétaire avait attaché, mais pas assez longtemps. Nous empruntons ensuite un petit sentier technique qui demande quelques relances, suivi d’une belle descente longue et douce qui se termine par un petit pierrier. Encore un petit single, avec quelques petits raidillons .Nous longeons le torrent sur un court bout de route et nous rejoignons le camion qui nous attend pour un plantureux pique-nique à la Chaup. Vite les plus courageux (Benoît, Didier, Marie) sautent dans le maillot de bains, puis dans l’eau froide, les moins téméraires se contentent d’un bain de pieds et de jambes, mais bien revigorant. Jean-Marie, comme au mois de Juin, ramènera Noé au bercail.
Comme aujourd’hui, c’est une journée cool ( ? ), nous nous octroyons une petite sieste. Puis à nouveau sur les machines ! La route est chaude, mais vite, nous bifurquons sur la piste VTT dans les forêts de mélèzes. Un petit single agrémenté de costauds raidillons, nous mènent à La Chapelle en Valgaudemar. Nous croisons entre temps, un groupe de jeunes en canoë sur le torrent et le camion d’assistance qui nous propose une boisson un peu plus loin. A La Chapelle, nous nous engageons, sur une légère montée, puis un petit sentier vallonnant, quelques pierres sur lesquelles il faut surfer. Il est 16H, la buvette nous attend, en face de la jolie cascade du Casset : on se désaltère vu la chaleur, on fait le plein d’énergie, et c’est reparti. On va voir la cascade de plus près, puis on enfile la route à 12 % pour une distance d’un peu plus de deux km, avec un dénivelé de 400 m. Dur, dur sous la cagna. Chacun récupère son petit sac au camion ne comportant que le minimum : drap sac, brosse à dents et petite culotte. Une petite descente à.......pieds, cette fois, en poussant sa monture et on découvre le refuge Xavier Blanc au détour du sentier, au fond de la vallée.
Sylvain et sa compagne nous préparent un repas copieux pour sportifs accomplis : veau au curry et pâtes, avec un flan au caramel. Nous dormirons tous dans le même dortoir.

37 km - dénivelé positif 1 210 m pour un dénivelé négatif de 875 m
REFUGE DU CLOT XAVIER BLANC
www.refuge-clot-xavier-blanc.fr/ref...

VENDREDI 21 AOÛT
Sylvain, le gérant du gîte, grand amateur de VTT et pour cause, c’est son meilleur moyen de transport dans ce bout du monde, doit descendre au village chercher le pain de berger comme il le fait deux à trois fois dans la semaine. Il propose de nous accompagner. Pour commencer, il convient de se rendre 500 m plus loin tout au bout du bout du monde, pour reprendre la piste noire qui était prévue.
Bon, Mado a compris ; elle emmène le groupe qui préfère assurer par la route.
Les cracks partent donc avec Sylvain, mais peu oseront se lâcher dans le premier mur qu’il prendra lui, à l’aise. Les cascadeurs se lâchent avec plus ou moins de satisfaction.
Les deux groupes se retrouvent au bord du torrent, près de la cascade, pour continuer le périple. Un pierrier en dévers, un single très technique et Sylvain nous quitte au hameau.
Nous nous enfilons sur de grands chemins, puis petits singles, quelques pierriers quelques relances, un petit bout de route et nous voilà au bord du torrent pour un somptueux repas.
Nous commençons par l’apéro au chorizo. Une petite sieste qui n’est pas de tout repos, jets d’eau, arrosages......ce qui est rafraîchissant. Combat de nos sumos Jean-Marie et Jean-Luc. Après cette petite détente, les choses sérieuses reprennent !
Quelques coups de pédale sur le bitume, puis nous voilà sur un sentier montagneux, avec des dos d’ânes régulièrement qui montent, qui descendent, puis un raidillon sévère à pieds..... ce qui donne un coup de chaud à Gégé qui réclame le goudron, le goudron.....Mais le goudron, il n’est pas loin ! Nous découvrons un squelette (serait-ce un pauvre vététiste mort de soif ?)
On poursuit le chemin montagneux, sur une portion plus cool et voilà la route tant attendue de Gégé.
Mado l’accompagne jusqu’au gîte, le groupe poursuit le chemin de VTT .Nous montons jusqu’à un petit village, nous faisons le plein d’eau à une fontaine et en route ! Un peu de portage nous attend, on passe dans le canal des Herbiers puis un petit single, une montée sévère.......mais c’est la dernière ! Promis.
Nous lâchons les freins dans la descente qui nous conduit au gîte de départ ‘Les Paris’.

35 km - 720 m de dénivelé positif - 1 175 m de dénivelé négatif.

Le soir, nous sommes réunis autour de l’apéro, satisfaits d’avoir réalisé cette belle boucle et d’être toujours entiers !!!! Denis propriétaire du gîte nous concoctera un repas gargantuesque dont nous ne pourrons venir à bout : une ENORME salade des légumes du jardin, charcuterie de pays, un plat de crosets au gratin, et un flan caramel avec un fard au pruneaux.
Un grand merci à Jean-Marie, Brigitte pour leurs somptueux pique-niques, à Didier pour avoir encouragé les derniers et à Benoît pour ce fabuleux périple (il n’avait pas oublié les raidillons.....)

 Reportage : Anne — Assistance : Brigitte et Jean Marie
Photos : Marie - Gérard - Boris - Philippe - Benoit
255 km - 8430 m de dénivelé positif