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Publié : 19 juin 2010
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Raid du Vercors à la Drôme, Juin 2010

RAID DU VERCORS A LA DROME du 19 au 23 juin 2010

Les participants :
Benoit et Mado GASPARETTI, Bernard MONVOISIN, Didier et Marie CESAR, Christian et Irène ANDREAS, Jean-Luc LAINE, Philippe IRROY, Hervé SIMONIN, Christian ZOMENO, Jean-Paul JACQUOT, Steve SIMONET, Romain PONS, Laura HOLWECK, Catalin NACHE, François LOEVENBRUCK, François SAGNARD.

Assistance : Jean-Marie accompagné d’Anne-Marie JACQUOT

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 Samedi 19 juin, nous arrivons au gîte. Tout le monde a rendez-vous à midi, pour pique-niquer ensemble. A cause de la pluie et du froid, ce sera vite fait, un peu chacun dans son coin. Catalin et ses compagnons de voiture ont acheté en route une pizza - piquante ; certains s’en souviendront le lendemain sur la selle. Dans la foulée, les chauffeurs des différentes voitures reprennent la route pour amener leurs véhicules au gîte qui clôturera notre épopée. Le trajet entre le gîte de départ et d’arrivée est à peu près de 7 h A/R. Pendant ce temps, les autres raideurs commencent par rentrer les sacs, matériel et vélos. Ensuite les uns iront faire la sieste, les autres une reconnaissance vtt ou une marche qui se terminera sous la pluie. Quelle bonne idée cette reconnaissance, n’est-ce pas Romain ? Et oui, erreur de jeunesse, Romain a remplacé sa chaîne avant de partir au raid, mais il ne savait pas qu’il faut remplacer en même temps la cassette, résultat : impossible pour lui de passer ses vitesses ; ça saute en permanence. Il se dépêchera d’aller à Villard-de-Lans dans un intersport où un mécanicien lui remplacera la cassette. Vers 20h00 les conducteurs reviennent tous avec le master du club et nous pouvons apprécier le confort et l’accueil des gérants du refuge, spécialisé dans l’hébergement pour le ski de fond domaine de Bois Barbu. Enfin, nous pouvons attaquer les tartiflettes au bleu du Vercors et au Reblochon (hummm, c’est trop bon !!), les tartes diverses et mousse au chocolat.

REFUGE DE LA GLISSE à VILLARD DE LANS www.refugedelaglisse.free.fr tél. 04 76 95 57 97
 
 
 
 Dimanche 20 juin. Cette nuit, il a beaucoup plu. Après les derniers réglages et gonflages de vélos, nous partons dans le brouillard. Le thermomètre affiche 5,4°. Comme d’habitude, au bout de quelques centaines de mètres, une montée pour se mettre en jambes. Ca y est, nous sommes en pleine nature et les beaux paysages pointent le bout de leur nez. Le temps est couvert et une petite grêle puis la pluie nous accompagneront toute la journée. Nous sommes contents d’arriver au ravitaillement ce midi, Jean-Marie et Anne-Marie (qui seront nos cuistots pour la semaine) ont trouvé un coin abrité dans une grange. Ils nous ont même dégoté une grande table auprès du propriétaire, qui d’ailleurs est le père de l’entraîneur de l’équipe de France de biathlon. Les deux charlottes aux amandes préparées par Mado seront bien appréciées. Après la pause, nous repartons gaiement sous la pluie, mais le temps va se dégrader au cours de la journée. Vers 16 h00, alors que Benoit fait un point pour prendre le bon itinéraire et gagner le gîte, le vent souffle de plus belle, au point de devenir infernal. On aperçoit des panneaux d’indication de lieux dits mais ces lieux ne sont même pas positionnés sur la carte, malmenée et maintenant presque illisible et déchiquetée. Une bâtisse en vue, nous piquons droit dessus. Sur indication des habitants, nous choisirons de prendre la route pour arriver au plus vite. Maintenant, pas question de lâcher son guidon si on ne veut pas finir dans le fossé. Des trombes d’eau s’abattent sur nous et nous finirons complètement gelés avec l’onglée pour certains. A l’entrée de la bâtisse, c’est Jean-Marie, appelé au secours, qui devra déclipser les casques et dénouer les lacets des chaussures. Enfin on entre, en salissant partout, mais qu’il fait bon chaud. Maryse « la patronne de caractère », tout d’abord affolée, reprend vite les choses en mains avec énergie et met en service la machine à laver et le séchoir à linge où nous pourrons étendre notre attirail, surtout les gants et les chaussures remplies de papier journal. Puis elle allume un feu dans la cheminée (et rappelle à l’ordre Didier qui froisse le papier avant de le jeter dans la cheminée, comme dans ses Vosges natales, c’est pas comme cela ici...) Lapin de la ferme au menu. Soirée sympa .

Gîte LES CARLINES - Madame Maryse CALLET - Quartier Roche Bonne à 26420 VASSIEUX-en-V ERCORS tél. 04 75 48 28 56 www.giteslescarlines.fr -
44 km et 1 297 m de dénivelé positif

 

 Lundi 21 juin. Bon, et bien espérons que cette journée sera un peu plus clémente. Ca, tous les participants au raid le retiendront : en montagne, même en plein été, il faut prévoir les tenues d’hiver. Le brouillard est à nouveau au rendez-vous et il fait...3° ce matin, mais pas de pluie. Nous commençons par faire une montée « pour du beurre » (euh oui, ce n’était pas par là) ou d’échauffement, comme dirait Didier. Bientôt, le soleil laissera apparaître ses premiers rayons sur le raid, nous pourrons continuer dans de meilleures conditions. Oups, il ne faut pas parler trop vite. Catalin cassera sa patte de dérailleur ; heureusement Philippe Irroy, mac Gyver l’aidera à réparer. Nous mangerons au bord de la Drôme ce midi, dans les vignes de la clairette de Die. Quelques uns feront une halte dans un cerisier bien reconnu (il y avait eu à cet endroit un souvenir mémorable) et se régaleront de fruits. Au soleil, le thermomètre indique 18° et hop +15° par rapport au matin !!
L’après-midi, nous parcourons un chemin blanc vallonné, puis de beaux petits sentiers. La journée se finit sous le soleil (jusqu’à 23°) avec des bières fraîches, à la terrasse d’un café à Saillant. C’est la fête de la musique aujourd’hui, nous irons en profiter, après le dîner, dans ce charmant village aux ruelles fort étroites pour ne pas laisser entrer la chaleur ( ????) et oui, on a quitté le Vercors et le froid pour la douceur de la Drôme et ça change tout. Le gîte est juste à côté de la rivière, le nouveau gérant, cuisinier de son état, nous prépare un bon petit repas.

GITE DE LA ROCHE - Damien BRUYERE- Quartier Tourtoiron à 26340 SAILLANS
www.gitedelaroche.monsite.wanadoo.fr, tél. 04 75 21 53 53 ou 06 87 12 56 15
64 km pour 1 455 m de dénivelé positif

 

 Mardi 22 juin. Ce matin, nous nous levons avec le soleil ; A 8h15, après la photo matinale, le groupe décolle ; Benoit a annoncé 5 cols aujourd’hui, ça promet ! Je pense lui avoir demandé en haut de chaque grosse bosse si on était en haut d’un col. Les paysages qui s’offrent à nous sont vraiment magnifiques, nous traversons de tout petits villages avec leurs maisons en pierres blanches, montons sur de grands chemins et redescendons par des sentiers caillouteux. En bas d’une vallée, nous attaquons une belle bosse en plein soleil. Chacun y va de son rythme. Il y a environ 120 m de dénivelé. Puis, nous entendons des « hou hou... » sont-ce les vttistes du bas qui font coucou à ceux qui sont déjà en haut ? Y a-t-il un problème ? Avec tous ces « hé, oh » on ne sait plus. Jean-Luc et moi nous arrêtons, décidant de ne plus bouger tant que Benoit ne redescendrait pas ou que Mado ne monterait pas ; avec cette côte, pas question de faire un mètre de plus si ce n’est pas le bon itinéraire. Fait est dit, Jean-Marie et Anne-Marie qui nous ont aperçu, au loin, sont en train de nous faire des signes pour nous prévenir qu’ils sont installés dans cette vallée pour le repas, au bord d’une rivière en contrebas. Mado prévient Benoit qui redescend avec le restant de la troupe. Après un pique-nique bien mérité, on déguste les cakes apportés par Jean-Luc et il faudra remonter le fameux col pour respecter l’itinéraire et profiter d’une superbe pente. Jean-Paul, qui a dû faire un coup de chaud, repartira avec le master. Nous emprunterons de très beaux sentiers, en montée comme en descente. Il est 18h et tout le monde a hâte d’arriver ; Francine, notre hôtesse vient nous accueillir sur le chemin qui monte, monte à l’altiport, avec son appareil photo. Chaleureuse, pleine de gentillesse, elle nous offrira des rafraîchissements dès notre arrivée et se joindre à nous tout au long de cette soirée qui restera inoubliable. Elle nous proposera en apéritif pour commencer : vin de noix, pêche, cassis maison, puis nous servira tour à tour des produits locaux qui raviront les papilles des convives. Si vous voulez la recette de sa bonne sauce bolognaise, n’hésitez pas à faire par un détour si vous passez dans le coin pour découvrir ce gîte rustique destiné plus spécialement à recevoir des cavaliers. Steve, standard ambulant, devra cacher son téléphone, Hervé se fera tirer les oreilles pour avoir reçu un appel pendant le repas et Didier parce qu’il était dans la fonction publique. Le bons sens et l’humour de Francine feront découvrir à certains les vraies valeurs de notre France profonde.
Nous ne pourrons quitter la table sans voir fini les plats de pâtes et rôti de porc (de la ferme)
François Sagnard, dérangé par les ronflements de ses voisins de dortoir, ira faire un tour au village et finira sa nuit dans les stalles vides des chevaux et sera réveillé par notre hôtesse au petit matin. Les ragots précisent qu’elle lui aurait grimpé à califourchon sur le dos. Le coq empêchera la grasse matinée des vttistes, ça tombe bien, il fallait partir de bonne heure. Je crois que tout le monde est d’accord pour classer ce gîte comme ayant le meilleur accueil de tous les gîtes pour cette semaine de raid, sachant que nous avons été fort bien accueillis partout !

RELAIS ST ANTOINE - Francine JOUVE - 26470 LA MOTTE CHALANCON
tél . 04 75 27 21 30 52 km pour 2183 m de dénivelé positif.

 

 Mercredi 23 juin, aujourd’hui nous partons de la ferme en attaquant directement par une montée de l à 2 h (je ne sais plus trop), en tout cas, il y a bien 700 m de dénivelé sur 8 km sans interruption. Mais pour découvrir des hauts plateaux, habités par les moutons et les vaches, ça vaut vraiment le coup de faire des efforts. Jean-Marie et Anne-Marie nous ont trouvé un petit coin à l’ombre ce midi. Quand nous arrivons, les couvertures sont étalées à terre et les sièges dépliés. Nous n’avons plus qu’à nous servir et nous installer. Si ça ce n’est pas royal ! Merci à eux en tout cas. Après ce bon petit repas, nous repartons et atteignons vite une très jolie cascade. Catalin, voulant emprunter le ruisseau plutôt que le chemin pour redescendre, se rendra vite compte de son erreur, après être allé, avec son vtt, faire un plongeon tout habillé dans l’eau froide. Nous traverserons ensuite ce ruisseau, en aval, en poussant les vélos, perchés en équilibre sur deux troncs côte à côte et poursuivrons cet après-midi sur de superbes sentiers techniques en grimpette. Il y aura pas mal de crevaisons et quelques chutes bénignes. Nous suivrons un sentier technique bordé de magnifiques fleurs avant de rejoindre notre auberge dans le beau petit village de Valdrôme. On nous servira des lasagnes à gogo, et fromage blanc au coulis de fruits rouges. Un petit dortoir et quelques chambres coquettes.

AUBERGE RESTAURANT L’OUSTAOU - 74, rue du Serre à 26310 VALDROME
Tél. 04 75 21 48 801 www.valdrome.net
35 km pour 1 216 m de dénivelé positif

 

 Jeudi 24 juin. Nous prenons la route pour la première bosse de la journée. Au-dessus de nos têtes, les aigles et autres rapaces nous surveillent : il y a de nombreuses allées et venues sur un replat avant d’attaquer le col. Car, après un regroupement collectif, Laura est tombée pratiquement à l’arrêt à cause d’une crevaison. Elle a eu un petit KO dans le casque et saigne au coude. Didier et Marie réparent la cycliste et la monture ; un peu plus loin Christian Zomeno répare une troisième crevaison, Mado s’arrête avec Bernard à la patte d’oie. Benoit est déjà en haut avec les furieux. Bon, tout le monde finira par se retrouver en haut du col. Nous rejoindrons ensuite des chemins et montées caillouteuses. En traversant un village, dans un jardin, un perroquet multicolore nous regarde passer, nous reconnaissons la camionnette aménagée en maison par son propriétaire. Nous ferons notre pause en haut du col des Tourettes, à l’ombre des résineux.
Ce midi, les paris sont lancés devant une course de fourmis. Le but, amener de la mie de pain le plus rapidement possible à l’intérieur de la fourmilière. Nous pouvons bien nous amuser pour le moment, nous ne savons pas encore ce qui nous attend cet après-midi....nous gravirons une montée légèrement technique, mais in-ter-mi-nable (4 à 5 km et 350 m de dénivelé). Seuls Didier et Steve (une pause le téléphone à la main) resteront sur le vélo. Pour nous récompenser suivra une charmante déclivité en balcon et quelques kilomètres de route avant d’aller se baigner et bronzer à la piscine de l’hôtel. Trop tard néanmoins pour profiter du jacuzzi. Repas gargantuesque puisqu’en plus du menu normal, un énorme plat de pâtes nous sera offert, nous ne pourrons pas tout finir, c’est pour dire....Le luxe : plein de verres, de couverts, de serveurs.

HOTEL « LE CEANS » - Les Bégües - 05700 ORPIERRE
tél. 04 92 66 24 22 -
www.le-ceans.fr,
62 km pour 1 990 m de dénivelé positif

 

 Vendredi 25 juin. Dernier jour de raid. Après le p’tit déj royal, nous commençons par la visite du village de Orpierre réputé par son site d’escalade. Nous grimperons par un single dans la montagne, direction le col Saint-Jean. Une flèche arrachée sur le parcours nous induira en erreur. Nous ferons donc une descente de 500 m à tort et nous retrouverons à 11h30 à 1 km de l’hôtel de départ. Bon, et bien, on ne peut plus tergiverser, il faut remonter !! Au bout de 5 jours de pédalage, nous sentons bien passer ce genre de bonus du Fun Club !! Une fois revenus en haut, nous retrouvons la pancarte dans les feuilles, un petit coup de cul et nous longerons un joli single sur une crête. Après un beau toboggan, Irène s’aperçoit que le cadre de son vélo est cassé et la fissure s’accentue ; elle ne veut plus avancer alors que nous sommes dans la montée d’un col, en plein soleil, et pour beaucoup à pied.
Mado demandera à un agriculteur, qui est en train de dépanner son tracteur au bord d‘un champ s’il veut bien déposer Irène au lieu de ravitaillement de la mi-journée : les Gorges de Méouges.
Il doit effectivement passer par là. Il n’a qu’une place dans sa camionnette. Christian est inquiet et Irène nous dira que son chauffeur était charmant... une occasion pour nous de nous moquer un peu, hein, Christian. Et Irène pourra rassurer Jean-Marie et Anne-Marie inquiets.
Quant à nous, nous arrivons au pique-nique à 15 h00 aux cascades, au niveau du Pont Romain. Petit site paradisiaque. Après le casse-croûte, baignade pour les uns et sieste pour les autres - on en profite, il ne reste qu’une dizaine de kilomètres avant la fin du raid. Seulement....la pluie montre le bout de son nez. On range un peut tout, mais le temps se détériore très rapidement , l’orage, violent, éclate. Chacun s’abrite comme il peut, sous les rochers, le pont.
Jean-Marie, Anne-Marie et Irène ont rejoint le camion. Lorsqu’une légère accalmie se présente, Benoit décide d’en profiter et nous partons. Mais la pluie reprend de plus belle. Nous avançons sur un étroit dévers à gauche en flanc de montagne, nous marchons en poussant les vélos, puis remontons de temps à autre sur le vélo car il y a rarement de la place pour les pieds et la roue. Ceux qui avaient gardé le coupe vent sont bien contents. Pour les autres, il fait froid et les grêlons « frittent » la peau. Nous traversons le village de Antonaves dans les coulées de boue, dans un raffut pas possible avec les freins qui crissent sur les vélos, on dirait les klaxons pour un mariage (nous en abusons). Les habitants sortent pour voir passer cette bande de fous qui roule par de telles conditions ; certains voudraient nous proposer un abri mais nous sommes trop nombreux. Trempés jusqu’aux os, nous sommes tous fiers sur nos bicyclettes et heureux d’être là. Romain se demande lui aussi si nous n’avons pas disjoncté...car nous chantons à tue tête au fur et à mesure que frappe la pluie et gronde le tonnerre. Le portable de Benoit, mal rangé, ne resistera pas ; il faudra le remplacer.
Nous arrivons enfin au gîte des Coudoulets où on croirait qu’une tornade vient d’arriver. Vous imaginez vingt vététistes qui se déshabillent totalement : les vêtements et chaussures sont mis à sécher partout, partout ; un petit coup de serpillère, une bonne douche chaude et le tour est joué. La boucle est bouclée, nous finirons le raid comme nous l’avons commencé : sous la pluie et la grêle. Maintenant, allons vite profiter des pizzas à volonté : salée, aux légumes, aux fromages divers, les classiques : tomates/champignons, et les sucrées : aux fruits, miel, chocolat ; Jean-Paul offrira sa tournée de clairette de Die, avant de se quitter le lendemain matin.
Au fait, si vous êtes dispo du 14 au 20 Août, il reste encore des places et ça vaut vraiment le détour.... AVIS AUX AMATEURS. Chaque jour apporte son lot d’aventures qu’on ne voit pas venir et permet de découvrir la France comme on ne peut la voir qu’à pied ou à vélo.
GITE « LES COUDOULETS » - 04200 LA SILVE DE MISON - tél. 041 92 62 25 22
69 km pour 1 544 m de dénivelé positif.

 

 

Total 327,60 km pour 9 685 m de dénivelé positif. Nous avons raté de peu les 10 000 m +.

REPORTAGE : Laura PHOTOS : Bernard, Jean Paul, Benoit